Carré de Je
Cirque / Vendredi 22 mars 20h  / Le Foirail
50 min / TARIF B / A voir en famille à partir de 6 ans
Séance scolaire jeudi 21 mars 14h30 en partenariat avec l’Agora, association culturelle pour l’enfance et la jeunesse

Théo et Lucas Enriquez, originaires de Pau et formés à Lescar avant de rejoindre l’École supérieure des arts du cirque de Bruxelles, ont conçu avec Carré de je un duo acrobatique mêlant voltige et poésie.

Dans un espace de jeu restreint à un carré de 3x3m, les acrobates Lucas Enriquez et Alix Schils, qui reprend ici le rôle créé par Théo, exécutent pour nous un ballet miniature virtuose et enfantin. Une chorégraphie millimétrée entre défi et connivence. Tirant à l’occasion du côté du burlesque, Carré de je (2022) est une danse tendre et poétique, une histoire de disputes et de retrouvailles qui fait des jeux icariens et des tours de passe-passe un dialogue malicieux et amical. Le tapis, escamotable et mouvant, et la lumière, qui découpe le ring où virevoltent les acrobates, offrent tout un jeu d’apparitions et de disparitions qui rythment le spectacle et font de la pièce une véritable partie de cache-cache. Jouant en permanence sur le dédoublement et la synchronisation, les deux acrobates bousculent nos repères. Porteur et voltigeur se confondent alors dans une même légèreté. Une prouesse acrobatique fascinante et espiègle.

COPRODUCTION ESPACES PLURIELS

Auteurs Lucas Enriquez, Théo Enriquez — Interprètes Lucas Enriquez, Alix Schils — Création lumière Zacharie Bouganim — Régie générale Zacharie Bouganim, en alternance avec Simon Venon — Composition musicale Paul-Julian Quillier (enregistrée par Djeravica, contrebasse Maxime Bertrand, davul Lou Renaud- Bailly, accordéon Aliénor Guéniffet, alto Paul-Julian Quillier) — Regard extérieur Julia Christ — Costumes Aline Breucker — Crédit photo Pauline Gouablin, Valérie Thénard Béal
PRODUCTION

Production Kirn Cie // Production Déléguée Le Sirque – Pôle National Cirque à en Nexon Nouvelle-Aquitaine // Coproduction et accueils en résidence Le Sirque – Pôle National Cirque à Nexon en Nouvelle-Aquitaine, PERPLX, Espaces Pluriels scène conventionnée d’intérêt national Art et création – Danse – Pau // Accueils en résidence PERPLX (via Budascoop Art Center Buda – Courtrai), La Cascade – Pôle National Cirque – Bourg Saint Andéol, Circa – Pôle National Cirque – Auch, L’atelier des marches – Bordeaux, Theater Op The Markt – Dommelhof, La Négrette – Labastide Saint Pierre, Le Sirque – Pôle National Cirque à Nexon en Nouvelle-Aquitaine, Espaces Pluriels scène conventionnée d’intérêt national Art et création – Danse – Pau // Remerciements Benjamin Kuitenbrouwer, Valentin Boucq

Théo et Lucas Enriquez, originaires de Pau et formés à Lescar avant de rejoindre l’École supérieure des arts du cirque de Bruxelles, ont conçu avec Carré de je un duo acrobatique mêlant voltige et poésie.

Dans un espace de jeu restreint à un carré de 3x3m, les acrobates Lucas Enriquez et Alix Schils, qui reprend ici le rôle créé par Théo, exécutent pour nous un ballet miniature virtuose et enfantin. Une chorégraphie millimétrée entre défi et connivence. Tirant à l’occasion du côté du burlesque, Carré de je (2022) est une danse tendre et poétique, une histoire de disputes et de retrouvailles qui fait des jeux icariens et des tours de passe-passe un dialogue malicieux et amical. Le tapis, escamotable et mouvant, et la lumière, qui découpe le ring où virevoltent les acrobates, offrent tout un jeu d’apparitions et de disparitions qui rythment le spectacle et font de la pièce une véritable partie de cache-cache. Jouant en permanence sur le dédoublement et la synchronisation, les deux acrobates bousculent nos repères. Porteur et voltigeur se confondent alors dans une même légèreté. Une prouesse acrobatique fascinante et espiègle.

DISTRIBUTION

Auteurs Lucas Enriquez, Théo Enriquez — Interprètes Lucas Enriquez, Alix Schils — Création lumière Zacharie Bouganim — Régie générale Zacharie Bouganim, en alternance avec Simon Venon — Composition musicale Paul-Julian Quillier (enregistrée par Djeravica, contrebasse Maxime Bertrand, davul Lou Renaud- Bailly, accordéon Aliénor Guéniffet, alto Paul-Julian Quillier) — Regard extérieur Julia Christ — Costumes Aline Breucker — Crédit photo Pauline Gouablin, Valérie Thénard Béal

   

Théo et Lucas Enriquez, frères jumeaux, pratiquent le cirque ensemble depuis l‘âge de 8 ans. C‘est au Centre des Arts du Cirque Balthazar à Montpellier qu‘ils commencent à affiner leur pratique en duo de portés acrobatiques. Ils poursuivent ensuite à l‘ESAC (École Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles) et approfondissent un langage mêlant acrobaties, portés et jeux icariens. La compagnie travaille essentiellement sur une approche acrobatique au sol : portés, jeux icariens, acrobaties sont explorés et utilisés comme point central d‘étude et comme outils faisant parler le corps.

RÉCOMPENSES
- Médaille d‘argent au 41e Festival Mondial du Cirque de Demain - janvier 2020 (prix Arte, prix Raphaël Cruz)
- prix de l‘innovation artistique attribué par le Cirque du Soleil au festival firco - octobre 2019.

"Carré de Je" : un hymne à l’union fraternelle
La Ville de Saint-Gély-du-Fesc présente ce samedi 19 novembre, à 20 h 30, sous chapiteau, Carré de Je, un hymne à la complicité fraternelle proposé par la Kirn Compagnie. Des frères jumeaux se retrouvent dans un espace simple et brut. Ils se confrontent à l’intérieur d’un jeu acrobatique déroutant qui les amène à se retrouver seuls ou ensemble, dans une grande harmonie. Leur univers est plein d’imaginaire, confusion et connexion s’y entrecroisent jusqu’à semer le trouble. Le public découvrira la sensibilité de chacun des jumeaux et pointera leur différence malgré leur ressemblance physique. Jusqu’à un certain point seulement. Désorientation, confusion, mélange des corps, synchronisation, acrobaties en boucles : on ne discerne plus le guide, le suiveur, le porteur, le voltigeur. Les frères, Théo et Lucas Enriquez, pratiquent le cirque ensemble depuis l’âge de 8 ans. En 2019, ils créent la Kirn Compagnie. Portés, jeux icariens, acrobaties sont utilisés comme points centraux d’étude et moyens d’expression corporelle. Deux fois récompensée, leur compagnie a reçu la médaille d’argent au 41e festival mondial du cirque de demain (janvier 2020) ainsi que le prix de l’innovation artistique au festival Firco (octobre 2019).
Midi libre, Heroen Bollaert, 18/11/2022

L’Auditorium du Grand Cahors a fait salle comble pour le spectacle de jeux icariens de la Kirn Compagnie.
Les jumeaux Lucas et Théo jeunes artistes acrobates porteurs-voltigeurs au sol, délégués au Pôle National du Cirque de Nexon, présentaient leur création « Carré de Je ». En musique et sur un tapis carré composé de 9 morceaux carrés, les artistes font corps dans une chorégraphie millimétrée, avec tendresse et fluidité ils voltigent dans un ballet acrobatique. La lumière et la musique portent les émotions que font transparaître les artistes. Pénétrant dans le livre de leur histoire, les spectateurs revivent leur enfance entre jeux et complicité, leurs différends, leurs retrouvailles. Dans une danse tendre et poétique entre hommes et lumière, ils veillent l’un sur l’autre. Les carrés au sol sont acteurs aussi, plus que des accessoires, ils jouent avec la lumière dans une esthétique toute en douceur. Mais ici acrobatie et poésie riment avec euphorie ! Entre passe-passe, cache-cache et chassé-croisé, le rire emporte les spectateurs, les enfants gloussent de plaisir ! Avec une admiration béate, yeux et bouches grands ouverts, la salle dévore de bonheur une pure gourmandise de 50 minutes ! Un tonnerre d’applaudissements salue Théo et Lucas, avec une mention spéciale pour leur technicien lumière Zacharie, l’artiste de l’ombre. Ces 3 jeunes de la Kirn Compagnie ont les mêmes mots : « Nous avons une grande complicité, un même langage de spectacle, on se comprend très vite, Carré de Je est un dialogue à 3, tout est construit avec les jeux de lumière. Dans nos spectacles nous travaillons la recherche physique d’acrobatie et de mouvement dans un espace restreint. »
La Dépêche du Midi, lundi 21 novembre 2022

Carré de je est un hymne à la complicité, à l‘union fraternelle. Dans un espace simple et brut, se retrouvent deux frères. Seuls ou à l’unisson, ils développent un langage acrobatique qui leur est propre en se confrontant l‘un à l‘autre dans un jeu déroutant pour mieux témoigner de leur lien. Dans un univers visuel et graphique plein d‘imaginaire, confusion et connexion s‘entrecroisent jusqu‘à semer le trouble et bousculer nos repères. Mélange des corps, acrobaties en boucles, on ne discerne alors plus celui qui mène la danse et celui qui suit, celui qui porte, celui qui vole dans les airs... Avec eux, équilibres, main à main et jeux icariens font résonner engagement et affrontement autant qu’étreinte et complicité pour mieux explorer, non sans humour, les arcanes de leur dualité. La lumière s’en mêle, le tapis glisse…

Le lieu d‘exploration est une surface de tapis blanc de 3 mètres sur 3. Partie intégrante de la scénographie. ce nouvel agrès sert de structure spatio-temporelle au spectacle. Les jeux de lumières et la disposition du tapis dans l‘espace scénique évoquent et définissent les différents “chapitres” du spectacle. Tapis mouvant offrant de nouvelles perceptions de la réalité. tapis qui n‘adhère pas au sol pour lui permettre de rester “vivant”, de se mouvoir, au même titre que les artistes. Les deux frères doivent s‘adapter à cette surface qui rend l‘environnement instable pour faire naître de nouvelles situations acrobatiques. Le challenge corporel est constant.

Les portés sont utilisés comme un langage acrobatique associant deux corps de même proportions. Les deux artistes recherchent dans leur mouvement des innovations circassiennes alliant la pratique de la propulsion à celle du judo et à une étude de l‘étreinte corporelle. L‘objectif est de trouver l‘essence de chaque action, de rechercher la simplicité des gestes pour permettre une clarté de jeu et une multiplicité de lecture. Dans la pratique des jeux icariens, les artistes cherchent à donner une plus grande mobilité à la position assise qui a couramment été considérée comme figée. De porteur à porté, les jumeaux développent l‘interchangeabilité des corps jusqu‘à permettre au porteur une liberté de mouvement comparable à celle du voltigeur. La technique icarienne devient alors acrobatique et jumelle les deux corps pour n‘en faire plus qu‘un, associant une grande fluidité aux enchaînements acrobatiques. Ils visent ainsi à donner un souffle à l‘acrobatie, l‘alléger, l‘aérer pour lui apporter une pulsation.

ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE
D'INTÉRÊT NATIONAL
ART ET CRÉATION DANSE